La Baule accueille les plus grands

La Baule accueille les plus grands

À une semaine des premières épreuves du Jumping International de La Baule – Officiel de France (6-9 juin), le plateau du CSI 5* est désormais connu. Fidèles au concours depuis toujours, les meilleurs mondiaux se sont une nouvelle fois donné rendez-vous au stade François André. Parmi les cavaliers présents, beaucoup représenteront l’une des neuf équipes engagées dans la prestigieuse Coupe des Nations Barrière et tous rêveront de briller tout au long des quatre jours de compétition, avec, en bouquet final, le Rolex Grand Prix de la Ville de La Baule. 

La piste est prête, les tribunes sont prêtes à accueillir le public et les stands des différents villages sont posées dans les allées du Stade François André. Dans une semaine, les cavaliers et leurs chevaux prendront possession des lieux. Avec forcément l’ambition de briller dans un événement qu’ils apprécient particulièrement. Avec des champions olympiques, du monde, d’Europe, d’Amérique du Sud et du Nord, le plateau de cette édition 2024 a fait le plein d’étoiles.
De jeudi à dimanche, plusieurs temps forts rythmeront leur journée. Vendredi, la Coupe des Nations Barrière permettra de voir s’affronter 36 couples représentant 9 nations (les huit meilleures en seconde manche). Une superbe occasion pour tous les chefs d’équipe de se projeter vers le rendez-vous olympique de cet été, à Versailles.

 

Pour la dernière fois au tableau d’honneur en 2017, la France voudra forcément briller devant son public. Pour représenter les Vestes Bleues, le sélectionneur Henk Nooren et l’équipe fédérale ont retenu, Roger-Yves Bost (Delph de Denat HDC), Simon Delestre (I Amelusina R 51), Olivier Robert (Iglesias DV), Jeanne Sadran (Dexter de Kerglenn) et Kevin Staut (Visconti du Telman). « La Baule est un des concours les plus extraordinaires de l’année car il y a cette empreinte de la Coupe des Nations, explique Kevin Staut. Le concours a réussi à garder son identité. Dans le public, il y a les fidèles présents pendant quatre jours mais aussi ceux qui choisissent leur journée en fonction de leur intérêt. C’est formidable. Des concours historiques comme celui-là nous permettent de pratiquer notre sport dans une autre dimension. » Le chef d’équipe des Tricolores observera également très attentivement dans les autres épreuves les 13 cavaliers engagés à titre individuel : Nicolas Delmotte, Marie Demonte, Marc Dilasser, Olivier Perreau, Nicolas Layec, Julien Gonin, François-Xavier Boudant, Edward Levy, Pierre-Marie Friant, Mégane Moissonnier, le champion olympique par équipes 2016 Philippe Rozier, le champion de France Cédric Hurel et Philippe Léoni.

Victorieux l’an dernier et en 2018, le Brésil comptera sur Luiz Felipe de Azevedo Filho, Luciana Diniz, Luciana Lossio et Yuri Mansur et Santiago Lambre pour défendre son titre.

Championne du monde et championne olympique en titre, la Suède sait se mobiliser dans les grandes occasions. Elle espère inscrire son nom au palmarès pour la première fois de son histoire avec Angelica Augustsson Zanotelli, Peder Fredricson, Amanda Landeblad, Petronella Andersson et Linda Heed.

Avec Steve Guerdat (n°3 mondial), Martin Fuchs (n°5), Pius Schwizer, Edouard Schmitz et Alain Jufer, la Suisse, victorieuse en 2019 et 2021, présente une équipe très compétitive. « C’est un des meilleurs concours de l’année sans hésitation, confie Guerdat, champion olympique en 2012. Le terrain est extraordinaire, le stade est fantastique avec une ambiance géniale. Le concours rassemble les trois épreuves que je préfère avec le Grand Prix, la Coupe des Nations et le Derby. C’est aussi un concours qui a su se moderniser et garder sa tradition. C’est tout ce que j’aime. »

Nation forte de la discipline depuis de nombreuses décennies, l’Allemagne n’a pourtant plus gagné en Loire-Atlantique depuis 2007. Pour mettre fin à l’attente, la Mannschaft comptera sur Marcus Ehning, Kendra Clarica Brinkop récente lauréate du Grand Prix 4* de Bourg-en-Bresse, Jörne Sprehe, Philipp Weishaupt et David Will.

Vainqueur pour la dernière fois à La Baule en 2005, les États-Unis débarquent en Loire-Atlantique avec une grosse équipe menée par Kent Farrington (n°6) et McLain Ward (n°9), accompagnés de Karl Cook, récent vainqueur du Rolex Grand Prix de Rome, Lillie Keenan and Aaron Vale. Lors de leur dernière venue, en 2016 ils avaient pris la deuxième place.

Quatre fois victorieuse à La Baule (1999, 2008, 2012 et 2022), la Belgique comptera sur Olivier et Nicola Philippaerts (n°15), Jérôme Guéry, Wilm Vermeir et Grégory Wathelet.

De retour sur les bords de l’Atlantique pour la première fois depuis 2018, l’Espagne compte elle aussi une victoire, en 2002. Elle sera présente à La Baule avec notamment ses deux cavaliers membres du top 100 mondial, Eduardo Alvarez Aznar et Mariano Martinez Bastida.

Portée par Max Kühner, membre du top 10 mondial depuis plusieurs mois, l’Autriche, médaillée de bronze aux derniers championnats d’Europe, sera également au rendez-vous.

Plusieurs cavaliers internationaux seront également présents à titre individuel comme l’Irlandais Shane Sweetnam (n°12), la Britannique Lily Attwood, la cavalière du Liechtenstein Jennifer Hochstadter, les Italiens Lorenzo de Luca et Gampiero Garofalo, la Norvégienne Victoria Gulliksen, le Mexicain Federico Fernandez, le Néerlandais Lars Kersten ou encore les deux Colombiens Roberto Teran et René Lopez.

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